16 février 2015

Un bain de classique à La Folle Journée



























Bonjour vous !

Un article assez long aujourd'hui pour vous raconter mon immersion dans un festival de musique classique ! Il y a deux semaines, une de mes amies m'a donné l'opportunité de me rendre à La Folle Journée. Un festival de musique classique qui dure cinq jours. Cinq jours durant lesquels la ville de Nantes accueille un nombre impressionnants d'artistes classiques renommés.

Je me suis rendue au premier concert très enthousiaste ; enchantée d'avoir l'occasion de découvrir un peu la musique classique. Je dois avouer que je n'y connais pas grand chose. Ma culture dans ce domaine se limite plus ou moins à la Lettre à Elise et au film Le Concert. Pour le reste, j'étais (je suis toujours) totalement inculte mais déterminée à apprendre. C'est donc avec les oreilles bien ouverte que j'ai écouté les morceaux et les artistes qui se succédaient dans le bel auditorium de Nantes.



























Le grand auditorium (photo de Marc Roger)

Dans les différentes salles allouées au festival, j'ai ainsi jonglé toute la semaine entre les concerts. Je n'en n'ai pas vu deux semblables et tous m'ont laissé un très bon souvenir. Le format relativement court (45 minutes) des spectacles proposés est propice à la découverte et aux choix audacieux ! Franchement, que risque-t-on à écouter quarante-cinq minutes de harpe ? Rien du tout. Au mieux, on adore - ce fut mon cas - au pire on ressort sans un engouement démesuré... content tout de même de s'être aventuré hors des sentiers battus ! J'ai eu un vrai coup de coeur pour la harpe de Sylvain Blassel ainsi que pour ce musicien qui nous a raconté les morceaux avant de les jouer. Un vrai régal !

Piano, concertos, airs d'opéra, saxophone, fado... j'ai aussi découvert - plus surprenant - de l'accordéon et de la musique éléctronique ! Le festival réussit à glisser, parmi les concerts de Bach et de Chopin, quelques perles modernes étroitement mêlées à la musique classique. Une initiative vraiment astucieuse pour dépoussiérer un peu ce style qui -contrairement à ce qu'on à tendance à penser - n'est résolument pas réservé aux salons de soixantenaires endimanchés. Bien que le public du festival soit majoritairement grisonnant, j'ai aperçu des jeunes, des adolescents... et même des enfants !


























Résolument distinguée - les tourneurs de pages et les pianos à queue nous rappellent qu'on n'est pas à la guinguette - mais aussi fantaisiste et moderne, la Folle Journée aura su me surprendre par ses propositions audacieuses ; à l'image des pastilles au miel vendues sur place pour éviter les quintes de toux durant les concerts ! Excellentes, en plus...

De ma petite escapade à la Folle Journée, j'ai donc ramené pleins de choses. De très bons souvenirs musicaux, une playlist toute neuve, des pastilles au miel... et surtout, l'envie d'y retourner l'année prochaine !




























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